Une cinquantaine de personnes ont assisté au rendu de la consultation publique réalisée dans le mensuel l’hiver dernier et à la présentation d’un pré projet.

Le dépouillement des 600 réponses au questionnaire révèle que 60 % des répondants sont des usagers assidus, que 50 % d’entre eux viennent d’abord pour nager, que 65 % souhaitent une ouverture à l’année et que 89 % veulent conserver l’emplacement actuel. Du coup la chose est claire : la future piscine, si celle-ci voit le jour, sera donc bien à Vaison, pratiquement au pied du Théâtre Antique.

Jean-François Périlhou a présenté dans la foulée un pré projet : Il y aura, comme actuellement, un grand bassin de 25 m de long avec 4 couloirs de nage et un bassin d’activités et d’apprentissage de 150 m² à l’emplacement du petit bassin actuel qui sera modifié. L’ensemble sera couvert, mais découvrable en été.

La profondeur des bassins sera réduite afin que la hauteur des toitures soit compatible avec une insertion dans le site situé dans le périmètre hautement protégé par les Bâtiments de France.

La durée d’ouverture sera dictée par le schéma financier.

Sur ce pré projet, un accord de principe a été obtenu du public présent. La première étape sera donc de travailler le chiffrage et le permis de construire qui pourrait intervenir d’ici un an. Car, en effet, aucun chiffrage n’a été évoqué, tant sur la partie investissement que sur la partie fonctionnement.

À ce propos, une question du public, concernant l’alliance souhaitable avec l’intercommunalité sur ce projet, a permis au maire de clarifier les choses :

• D’une part, Jean-François Périlhou a insisté sur la nécessité absolue de maîtriser un tel engagement pour éviter tout « matraquage fiscal » ou tout dérapage au détriment des grands équilibres et des autres services publics.
• D’autre part, sur la coopération avec l’intercommunalité, il a déclaré :
  « Aujourd’hui il n’y a pas d’accord politique scellé avec l’intercommunalité. Mais le débat est ouvert et je ne veux pas forcer la main aux autres communes. N’excluons pas in fine que l’intercommunalité nous tende la main. Le débat accélérera quand le projet va avancer. Il faut se jeter à l’eau et bien sûr on sera heureux d’un ralliement. »