lI y a 79 ans, le 26 août 1944, les forces alliées et les résistants du « Maquis Vasio » libéraient la ville de Vaison-la-Romaine de l’occupant allemand. Une cérémonie émouvante a commémoré l’événement, car comme l’a rappelé Michel André, président de l’association des amis du maquis Vasio, « il y a encore aujourd’hui parmi nous, des témoins de la résistance qui ne se sont jamais résignés, n’ont jamais abdiqué, redonnant espoir en combattant pour notre liberté ».

Présidée par Jean François Périlhou, maire, en présence d’Alexandre Roux conseiller départemental, de Tibère Inglèse, président départemental du Souvenir Français, de Vincent Boisserie, délégué départemental de l’association de soutien à l’armée française (Asaf), de Chantal Mure, maire adjointe, des élus de la commune, des autorités civiles et militaires, des représentants des associations d’anciens combattants, résistants, déportés, orphelins de guerre et du Souvenir français, la cérémonie a connu une forte mobilisation.

Après le lever des couleurs, René Lambert ancien grand résistant du Maquis Vasio (presque centenaire), a détaillé l’engagement des forces alliées dans les opérations « Overlord », puis « Dragoon », l’opération du 15 août 1944, avec le débarquement en Provence sur les plages du Var des soldats américains de la 7e armée, et l’action des résistants de l’intérieur. Monique Nury fille d’un résistant a ensuite évoqué la joie des habitants, quand un premier convoi de chars américains, précédés de maquisards à moto, a traversé le pont romain pour libérer la ville.

En clôture de la cérémonie, Jean François Périlhou, très ému, a évoqué « le courage de ces jeunes femmes et jeunes hommes de la Résistance, qui ont redonné un souffle nouveau à la France, dont beaucoup ont payé de leur vie la liberté et la souveraineté retrouvées et c’est à eux que nous rendons un hommage vibrant, fraternel et admiratif, et nous ne les oublions pas.

Désormais pèse collectivement la gigantesque responsabilité d’entretenir le souvenir et la jeune génération, un jour, devra se saisir du flambeau qui lui est tendu », a poursuivi Jean François Périlhou, précisant que « nous ne sommes pas des citoyens exclusivement dotés de droits, mais que des devoirs pèsent aussi sur nos épaules, la fidélité à l’héritage légué par nos glorieux ainés, valeureux défenseurs de notre nation, de sa langue, de son mode de vie et de sa culture, de son histoire et de ses valeurs à vocation universelle depuis plusieurs siècles. La meilleure défense de ce formidable héritage vient de nous-mêmes, qui, par la transmission d’une bonne éducation, faisons chaque jour de notre pays une terre d’asile, comme ce fut le cas avec nos frères et sœurs d’Ukraine ».

Prochaine commémoration : lundi 25 septembre 11 h site de la Villasse : hommage aux harkis.