Dans le cadre de leurs études pour un baccalauréat professionnel « Services à la personne et aux territoires », les élèves de première ont organisé pour l’ensemble des classes de l’établissement une « journée des métiers ». Les cinq élèves de la classe, qui sont formées à organiser dans leur future vie professionnelle évènements et manifestation, ont beaucoup travaillé sur le projet.

Quatorze professions, la plupart en rapport avec la thématique du lycée professionnel, étaient représentées. Mais on trouvait aussi des métiers sans rapport, fleuriste, gendarme, pompier, et même conseillère funéraire. « Les parents aussi se sont investis », constataient avec plaisir les organisatrices.

Parmi les professionnels présents, une constante ressortait des entretiens : les élèves ont été surpris par la faiblesse des salaires, et certains citaient des élèves qui avaient abandonné leurs étude au moment d’un stage en voyant ce qu’ils estimaient un trop grand décalage entre ce qu’ont leur demandait et les moyens mis a leur disposition et les salaires.

Pour proposer ces rencontres, les élèves, encadrées par Marie-Lætitia Payelle, ont procédé à une analyse des besoins pour connaître les métiers qui attiraient le plus leurs condisciples. Elles ont préparé un petit déjeuner pour les intervenants mais aussi les autres élèves, soit au total 100 personnes. Un moment chargé, perturbé par une panne de gaz à laquelle elles ont brillamment fait face.

Parmi les intervenants, Julie Tomas et Maryline Beauchaud, infirmières, à Orange, accompagnées de Cynthia Perez, auxiliaire de puériculture à Malaucène, ancienne élève de l’établissement, ont eu à répondre à beaucoup de questions. « On nous a interrogées sur le cursus, les qualités et les compétences à avoir, ou s’il fallait parler une langue étrangère », disent-elles. Là aussi, les salaires pour bac plus trois ont été jugés démotivants, malgré le c^té humain du métier mis en avant par les professionnelles.

Les pompiers ont eu aussi beaucoup de questions. Ils étaient représentés par l’adjudant-chef Yann Volatier et le sergent-chef Sylvain Algoud. Après la mauvaise surprise des élèves sur les salaires pour des métiers « dangereux et exigeants, ou on travaille tous les jours et toutes les nuits, jours de fête ou pas, pour 1 700 euros bruts au début  », ils ont pu présenter les cursus pour devenir pompier professionnel, militaire ou volontaire, mais aussi pour présenter l’étendue des professions possibles au sein du corps, pompier, mais aussi secrétaire, mécanicien, logisticien, gestionnaire du personnel… Ils ont insisté sur l’engagement citoyen et l’ouverture sur les métiers de la sécurité.