La commémoration des inondations de 1992, qui avaient fait une quarantaine de victimes, a eu lieu jeudi, en présence d’une foule nombreuse et recueillie, et en présence de nombreuses personnalités.

La commémoration s’est ouverte par une cérémonie à Escapade. Un nouveau dépôt de gerbe a eu lieu ensuite au pont romain. Les allocutions ont été prononcées au monument commémoratif de l’espace Théos. Après celle de Jean-François Pérlihou, qui a parlé de la « culture du risque, palpable dans la ville », Claude Haut, maire depuis six mois le jour de la catastrophe, a dit quelques mots sur cette journée traumatisante pour beaucoup. Il a été suivi au micro par Jacqueline Bouyac, vice-présidente de la Région. Parmi les autres orateurs, le sénateur Lucien Stanzione était en première ligne le 22 septembre 1992, il a participé aux secours en tant que pompier. La préfète a clôturé les allocutions en chiffrant l’importance des dégâts, qui ont impacté 63 communes, détruits 153 habitations et en ont endommagé 2134, ont touché plus de 700 entreprises et 1 500 exploitations agricoles, et surtout fait 42 victimes. Elle a salué Jean Daubigny, préfet qui a géré l’inondation, et rappelé les mesures prises pour éviter à l’avenir que de tels évènements, appelés à se reproduire, ne fassent des victimes.

Photos J.-J. A., J.-C. C, P.-O. H., P. J.