Le spectacle débute par un premier solo interprété par Riccardo Meneghini, interprète charismatique de la « Carolyn Carlson Company ». Inspiré par « Le septième » d’Attila Jozsef, poète de la révolte hongroise, « The Seventh man », incarne les ruptures, reconstructions et promesses du présent que chaque être humain expérimente tout au long de sa vie. Le danseur est de dos au public. Il commence son interprétation doucement, puis elle s’intensifie. Ses chemises, toutes de couleurs différentes, sont ses accessoires principaux, il en change au fur et à mesure du spectacle, et elles correspondent à chacune de ses humeurs. Sa chorégraphie représente un être cherchant à communiquer, tant sa danse, parfois animale, semble vouloir vous viser directement. Les mouvements sont en parfaite adéquation avec la musique, du talentueux saxophoniste Guillaume Perret.

Sur scène ensuite, trois danseurs de l’école de danse « Rosella Hightower », en trois minutes, soulèvent l’enthousiasme de la salle. Par de petits pas rapides et très rythmés, qui en disent long sur notre urbanité, ils créent un vrai regard sur le monde actuel.

Pour la pièce « Wind Women », une soliste et un corps de ballet de sept cygnes modernes, du Pôle national supérieur de danse « Rosella Hightower » ont captivé les spectateurs. En clôture de cette soirée, évènement exceptionnel avec Carolyn Carlson sur scène entourée des ses danseuses et danseurs et du saxophoniste Guillaume Perret. Quelle présence, quelle puissance, par ses mouvements elle exprime autant la joie que la souffrance, l’amour et la vie !