Si le président Michel André et tous les membres de l’association « Les Amis du Maquis Vasio » sont très actifs pour perpétuer le souvenir des valeureux résistants du canton de Vaison, ils s’investissent pour faire revivre les évènements de cette période importante de la résistance vaisonnaise et des lieux des combats et se mobilisent pour entretenir les tombes des résistants. Dernièrement Michel André a œuvré pour réhabiliter la tombe d’Aimé Monier et de son épouse.

Décédé à l’âge de 54 ans, Aimé Monier agriculteur, était entré dans la résistance fin 1942 dans la compagnie Vasio du Maquis Ventoux. Proche de Lucien Grangeon, qui avait le même âge, il a participé à nombreux accrochages contre l'occupant. Lors d’un parachutage à Saint Romain-en-Viennois, c'est lui qui avec d'autres maquisards avait caché les armes et les munitions.

Suite à une dénonciation, il fut arrêté lors de la rafle du 19 avril 1944. Déporté il fut libéré du camp de concentration fin mai 1945 et comme de nombreux de ses camarades prisonniers il en revint très affaibli.

Une cérémonie marquera samedi le sacrifice de plusieurs résistants. Organisée par la ville et l’association Vaisonnaise « Les Amis du Maquis Vasio », à 15 h, elle va se dérouler à la Sainte-Croix, la commémoration du massacre de résistants vaisonnais, par les soldats allemands. Participer à la commémoration de la Sainte-Croix est un geste symbolique, pour rendre hommage à tous ces jeunes résistants, qui ont donné leur vie pour défendre nos libertés.