500 000 EUROS POUR LES COMMUNES DE L’INTERCOMMUNALITÉ

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500 000 EUROS POUR LES COMMUNES DE L’INTERCOMMUNALITÉ

Communauté de communes Vaison-Ventoux
25 novembre 2021 - 17:19
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Le conseil communautaire de lundi a notamment eu à décider de l’attribution aux communes de 500 000 euros provenants du budget de l’intercommunalité.

Le conseil de la communauté de communes Vaison Ventoux s’est réuni lundi, à la salle des fêtes de Saint-Romain-en-Viennois pour permettre de garder la distanciation physique.

Le point le plus important de la réunion était l’attribution aux communes de 500 000 euros, répartis entre elles. Elles avaient déjà reçu en 2020 une somme équivalente, pour soutenir l’économie et les entreprises, avait-il été affirmé à l’époque.

Cette fois, les choses ont été plus compliquées. Les communes des intercommunalités, prises dans leur ensemble, en fonction de leur « potentiel fiscal », doivent participer à un Fonds de péréquation intercommunal (Fpic), ou en recevoir des fonds. Vaison Ventoux est débiteur. La moitié de la somme due est versée par l’intercommunalité, le reste du versement est réparti entre les communes. Cette procédure implique une acceptation à l’unanimité, ce qui n’a pas été le cas cette année. En particulier, la maire du Crestet a voté contre, en exposant qu’elle considérait que l’argent de la communauté de communes devait être utilisé pour des projets structurants du territoire. La question a alors été posée aux conseils municipaux, qui devaient se prononcer à l’unanimité. Buisson et Le Crestet ont voté contre cette procédure. Face à cette difficulté, il a été proposé lundi soir que l’intercommunalité compense pour les communes les montants qu’elles verseraient, via une procédure budgétaire différente. Ce qui a été voté, malgré l’opposition du Crestet, dont la maire a repris son argumentation en ajoutant qu’il avait été affirmé « pour justifier le changement de gouvernance » que la situation financière de l’intercommunalité était « catastrophique » et qu’il « fallait faire des économies ».

Les élus ont voté la création d’un poste pour gérer le « Contrat de relance et de transition écologique ». C’est un emploi créé pour trois ans, qui coute 40 000 euros par an, et bénéficie d’une aide de l’État de 20 000 euros à l’embauche.

En « questions diverses », il a été longuement question des ehpads de Sablet et de Sainte-Cécile-les-Vignes. Le président de l’intercommunalité, Jean-François Périlhou, a proposé que les maires écrivent à la présidente du département et à l’ARS pour avoir plus de renseignements sur les projets, et les leur faire présenter à la population. De son côté, Sophie Rigaut, conseillère départementale qui suit le dossier depuis longtemps, a précisé que les décisions étaient pratiquement arrêtées. Il y aurait un ehpad neuf à Sainte-Cécile-les-Vignes, plus grand, et une résidence autonomie (auparavant appelée foyer-logement) à Sablet, qui gèrerait aussi des services de maintien à domicile, pas encore définis. Au total, le secteur perdrait 35 lits d’ehpad qui seraient redéployés dans le sud du département.

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