Pendant la première heure, le débat a été consacré à la culture, au sens habituel, à Vaison.

Le premier intervenant, un homme, s’est plaint du peu de visites à une exposition qu’il avait organisée sur le street art à la Ferme des arts. Il se demande comment motiver le public. Évoquant la fresque du moulin César, il a expliqué qu’il allait peindre, d’ici un an, dix grandes fresques à Vaison, dont cinq d’ici le mois de juin. Il a parlé d’une fresque sur le mur du stade, de « 110 mètres de long sur deux mètres de haut » qui représentera les sportifs préférés des élèves de la cité scolaire. D’autres ont évoqué l’importance de cette thématique dans la programmation pour expliquer ce problème de fréquentation.

Le débat a ensuite porté sur les difficultés à attirer du monde aux manifestations organisées par les associations. L’absence des jeunes a été déplorée par tous. Certains ont affirmé, pour le regretter, que la culture est une consommation.

La deuxième partie du débat, qui s’est terminé à 22 heures, a roulé sur les jeunes et la culture, ou « l’a-culture » pour certains.

Diverses affirmations ont fait plus ou moins l’unanimité. Il s’agissait du rôle de l’éducation des enfants, de leur formation, et du rôle que devrait jouer l’Éducation Nationale. Les souhaits de casser les ghettos, et de revaloriser les métiers d’art ont été exprimés.